lundi 11 avril 2011

Epilogue



Il est d'usage de commencer par le prologue mais qui a dit qu'il s'agit d'un début ?


Il serait certainement ridicule de recenser tous les blogs que j'ai créé et abandonné, comme des vulgaires chaussettes au bout de quelques mois. Le nombre est si élevé que lorsque je me Google les deux premières pages sont consacrées à mes échecs. Notez pourtant que j'ai beaucoup plus d'éponymes que de blogs (oui, ça fait beaucoup tout ça).


Un matin j'ai donc décidé de tout supprimer et de retrouver un peu d'intimité dans ma vie publique d'internet. Et là j'ai fait face à deux difficultés.

Mes mots de passe pour commencer. Parce que quand on a autant de blogs et une mémoire restreinte ce n'est pas une tâche toute simple. Dans mon malheur il se trouve que mon mot de passe était le même partout. Soit parce que, intuitivement, j'avais vu se profiler le drame; soit parce que je connais trop bien la capacité de ma mémoire.


(Soit dit en passant le mot de passe est aussi celui que j'utilise actuellement pour mon facebook, adresse e-mail, twitter, etc. Si un jour il tombe entre de mauvaises mains autant vous dire que ce sera un carnage. Enfin la question n'est pas là).

Passons donc à la deuxième difficulté : je suis connectée et après avoir fouillé de fond en comble skyblog (que celui qui n'a jamais utilisé skyblog sorte travailler en pyjama), je trouve la touche "supprimer mon skyblog". Et là sur mon écran apparaît des articles datant de plusieurs années. Des articles dont j'ai un peu honte mais en même temps qui me rappellent mes années lycée et pire encore celles du collège.

Alors voilà ce qui s'est passé : je n'ai rien supprimé !

Trop honteuse et apeurée que quelqu'un tombe un jour dessus j'ai mis tous les articles en hors ligne. Mais le fait est que après toutes ces années je suis incapable de me débarrasser de ces souvenirs pourtant numériques.

C'est comme garder un journal intime dans son placard en se disant que lorsque l'on sera grand on voudra le lire et que ce sera amusant. Sauf que lorsque l'on le retrouve 4 ans plus tard, on se dit la même chose pour finalement oublier l'idée de le relire.

Voilà, ce matin en me réveillant je voulais supprimer d'anciens blogs et je n'ai pas réussi à effacer une part de mes souvenirs d"adolescente. Et pour la peine je recommence.

Au cas où.

J’espère que ma journée sera meilleurs.






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